Sur la Côte d’Opale, il n’y a pas une centrale nucléaire mais deux !!!

LA CENTRALE À 50 KMDE BOULOGNE-SUR-MER
Quand on parle nucléaire dans la région, on pense en premier lieu à Gravelines. C’est oublier un peu vite les deux réacteurs de la centrale de Dungeness, dans le Kent.Cette centrale anglaise est située à une cinquantaine de kilomètres de nos côtes. Et elle donne quelques frissons aux militants d’Europe Écologie – Les Verts (EELV) de la région.Exploitée par British Energy, une filiale d’EDF, cette centrale repose en effet sur une plage de galets et sur un terrain plat. D’où des risques accrus d’érosion et des risques de submersion.D’après Fanny Puppinck, militante EELV interrogée dans notre journal en mars, « il vient d’être décidé que les deux réacteurs tourneraient dix ans de plus, alors que de nombreux incidents techniques sont régulièrement à déplorer ».

 

Article traitant de l’avenir de la centrale de Gravelines

http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region

/2011/12/05/article_accord-ps-verts-la-fin-de-la-centrale-de.shtml

 

Deux articles  traités dans la VdN  en Mars 2011

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Montreuil/actualite/Secteur_Montreuil

/2011/03/17/article_a-50-km-des-cotes-boulonnaises-la-centra.shtml

 

http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde

/2011/03/16/article_dungeness-la-centrale-anglaise-a-50-km-f.shtml

 

 

 

Atomes crochus ?

lundi 05.12.2011, 05:21 – PIERRE-LAURENT FLAMEN

Elle était chouette ma chaîne hi-fi. Celle que je me suis payée après avoir bossé deux étés successifs à la centrale nucléaire de Gravelines, alors que j’étais encore lycéen. J’y habitais, à Gravelines.

 

 

Et la centrale, pas terrible sur la plage, c’était tout de même l’assurance de trouver un boulot pour une partie non négligeable de la population du littoral. Incontestable source de richesses.

Seulement, un beau jour de 1996, je suis parti en reportage avec des humanitaires belges qui se rendaient dans les environs de Tchernobyl. Pour le dixième « anniversaire » de la catastrophe.

Dans la famille qui m’accueillait à Gomel (en Biélorussie), il y avait un gamin de 15 ans qui défilait pour le 1er Mai lorsqu’un drôle de nuage a crevé au-dessus de sa tête et de celles de ses petits camarades.

Il n’était pas bien grand, le gamin. Croissance bloquée. Depuis, il est mort. Sans chaîne hi-fi.