Suite aux courriers envoyés aux élus d’EELV ( http://leportelcitoyen.over-blog.com/article-la-methode-ni-vu-ni-connu-pas-tres-orthodoxe-chez-seafrance-91520691.html) concernant la destruction inqualifiable des navires de Seafrance en Inde ,je viens d’apprendre que le sujet sera discuté au sénat :
(Ci dessous mail de la collaboratrice parlementaire de MC BLANDIN)
A Monsieur Pierre COPPIN
Conseiller Municipal EELV
Bonjour et merci pour cette alerte.
Veuillez trouver ci-dessous la question écrite posée par Marie Christine Blandin, pour ensemble des sénateurs et sénatrices EELV à Nathalie Kosciusko Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable des transports et du logement.
Nous ne manquerons pas de vous faire parvenir la réponse.
Cordialement,
Mathilde Steinauer,
collaboratrice parlementaire de Marie Christine Blandin
130 rue du faubourg de Douai – 59000 Lille
Tel : 03 20 09 72 64 – Fax : 03 20 92 61 73
Conditions de déconstruction des épaves maritimes
Question n° 21475 adressée à Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transport etdulogement
Àpublierle15/12/2011
Texte de la question : Mme Marie-Christine Blandin interroge Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le détournement des obligations légales en matière de démantèlement des épaves maritimes. Vendu durant l’été 2011 par SeaFrance à une société (apparemment panaméenne), l’ancien ferry Cézanne (construit en 1980 et désarmé en 2009) a été échoué sur une plage d’Alang, où il va être démantelé par des ferrailleurs indiens. L’ex-Seafrance Renoir (construit en 1981 et désarmé en 2009), également cédé par la compagnie française et renommé Eastern Light, devrait connaître le même sort, puisque après avoir été brièvement exploité en Méditerranée, il était signalé en novembre 2011 au large des côtes indiennes. La vente de ces ferries en fin de vie a visiblement permis d’éviter que leur démolition ne s’effectue en France ou dans un pays de l’OCDE, comme le prévoit la législation. À l’inverse, la démolition s’effectue dans des conditions irrespectueuses des travailleurs et de l’environnement, alimentant un marché juteux. Cette vente de ferries en fin de vie, par une société française au capital détenu par la SNCF, s’est effectuée sans opposition du ministère de l’écologie, ce qui paraît étonnant au regard de l’état des navires et de la présence d’amiante. Les difficultés actuelles de la compagnie SeaFrance ne sauraient justifier que ne soient respectés les engagements de la France. Elle lui demande quelles mesures elle compte prendre pour mettre fin à de telles pratiques d’évitement (revente des vieux navires en lieu et place d’une déconstruction respectueuse des conditions de travail et de l’environnement), et que la France assume ses responsabilités en matière de gestion des épaves (exportation des déchets). Concernant le sort de ces deux ferries en particulier, elle lui demande d’entamer les démarches nécessaires afin qu’ils soient déconstruits dans de bonnes conditions : sociales, sanitaires et environnementales.
ASSEMBLÉE NATIONALE
La députée Anny POURSINOFF d’EELVde la 10ème circonscription des Yvelines a déposé également une question écrite (N°49-00537)
concernant ces conditions de déconstruction des navires de Seafrance
Réponse à suivre…..