Un festival qui a fait rêver, découvrir des artistes renommés comme des inconnus, un pont entre les villes de la Cote d’Opale. Un festival accessible et populaire, pour un territoire éloigné des grandes villes ou l’offre culturelle est plus abondante. Et enfin une « carte de visite » positive pour le territoire.
Tout cela va t’il disparaître ?
Contre toute logique, la décision semble bien avoir été prise. Et directement par le président du Conseil Régional lui-même, Daniel Percheron. Le Festival de la Côte d’Opale n’existera probablement plus l’année prochaine ou sous une forme tellement réduite que cela n’aura plus de sens. Il a littéralement été dépecé au profit d’autres festivals du territoire, à Montreuil, au Touquet, à Etaples et à Hardelot.
Qu’y gagne le littoral ? Nous savons surtout ce qu’il perd. Le Festival de la Côte d’Opale était un élément essentiel de la politique régionale sur le littoral à l’été mais aussi à l’automne (festival « tendances » qui va être passé par pertes et profits. Il faut du coup courir voir sa dernière édition, 14 au 19 Novembre).
Contre toute logique car malgré une pétition qui a ramené près de 5000 signatures, malgré l’opposition d’élus de tous bords politiques, malgré l’absurdité de ses « Festivals de la Côte d’Opale » et le détournement de la dénomination (le Festival de la Côte d’Opale, ce n’est pas ce qu’il nous propose),Percheron s’entête. Il règle ses comptes et fait mine de s’indigner du budget du (vrai) festival de la Côte d’Opale qu’il a pourtant voté pendant 35 ans.
Et la démocratie dans tout cela ? Elle est bafouée, foulée aux pieds.
Quel crime a donc commis Patrick Dréhan, le directeur actuel ? Personne ne le sait. Sauf qu’il indispose ce monarque dont le crime sera, par contre, irréversible.
Pierre COPPIN
Conseiller Municipal de Le Portel (EELV)
Et pour le maintien du FCO